Contrairement à une idée répandue aujourd'hui chez beaucoup de musulmans, la plupart des savants musulmans ont connu et pratiqué le soufisme au cours des siècles. Pour eux, l'aspect intérieur et l'aspect extérieur de la religion sont indissociables. La pratique intérieure vient en fait féconder la pratique extérieure en apportant une dimension supplémentaire et en en approfondissant le contenu.

Rapport des Soufis et des ‘Ulemas

Contrairement à une idée répandue aujourd’hui chez beaucoup de musulmans, la plupart des savants musulmans ont connu et pratiqué le soufisme au cours des siècles. Pour eux, l’aspect intérieur et l’aspect extérieur de la religion sont indissociables. La pratique intérieure vient en fait féconder la pratique extérieure en apportant une dimension supplémentaire et en en approfondissant le contenu.Celui qui allie les deux atteint la vérité. » (rapporté par le spécialiste du hadith Ahmad Zarruq, par le spécialiste du hadith ‘Ali ibn Ahmad al-‘Adawi dans le tome 2 de ses œuvres, par al-Hafiz ‘Ali al-Qari al-Harawi et d’autres) Il est connu que l’imâm Shafi’î avait l’habitude de tenir compagnie à de nombreux soufis. Il a déclaré : « J’ai accompagné les soufis et j’ai appris d’eux trois sciences : (…) comment parler, comment se comporter avec les gens avec indulgence et avec un cœur doux (…) et ils (…) me guidèrent sur la Voie du soufisme. » (cité par ‘Ijluni dans son Kashf al-Khafa). L’imâm Ahmad Ibn Hanbal, quant à lui, a exhorté son fils à fréquenter les soufis : « O mon fils, tu dois t’asseoir avec les soufis, parce qu’ils sont comme une fontaine de science et ils gardent le souvenir (dhikr) de Dieu dans leur cœur. Ils sont les ascètes et ils ont un pouvoir spirituel très fort. » (tiré du Tanwir al-Qulub). Les savants ayant reconnu et pratiqué le soufisme ne se limitent pas aux quatre fondateurs d’école et il serait difficile d’établir une liste exhaustive. Pour mémoire, il est possible de citer l’imâm Nawawî qui suivait la guidance du cheikh Zakarchi, As-Souyouti et Ibn Hajar al-Haytami qui étaient affiliés à la confrérie Shadhiliyya, ‘Izz-din Abdes-Salam (surnommé Sultan al-‘Ulemas), Abd al-Ghani al-Nabulusi, cheikh Ahmad al-Sirhindi, Ibn Rajab, Ibn Qayyim al-Jawziyya, Ibn Taymiyya (tous les trois affiliés à la confrérie Qadiriyya), Taqi al-Din al-Subki etc…Plus proches de nous, on peut citer cheikh ‘Ulaysh al-Kebir, cheikh Muhammad Zaki, cheikh Abdel-Halim Mahmoud, cheikh Mahmoud al-Rankusi, cheikh Said Ramadan al-Bouti etc… Ainsi l’imâm Abû Hâmid Al-Ghazâlî dans son œuvre magistrale prend appui sur son vécu de soufi pour entamer une revivification des sciences religieuses dans leur ensemble. Les avis donnés au sujet du soufisme par les quatre imâms fondateurs d’école juridique sont connus et établissent clairement le rôle du soufisme comme science islamique à part entière et de première importance. On rapporte que l’imâm Abû Hanîfa a dit : « S’il n’y avait pas eu ces deux ans, j’aurais péri. (…) Pendant deux ans, j’ai été le compagnon de Sayyidina Ja’far as-Sadiq et j’ai acquis la science spirituelle qui a fait de moi un Connaissant (‘arif) de la Voie. » (citation tirée de Duur al-Mukhtar). L’imâm Mâlik est l’auteur d’une phrase particulièrement remarquable sur la place de la science spirituelle en islam : « Celui qui étudie la jurisprudence (tafaqaha) et n’étudie pas le soufisme (tasawwuf) est un pervers (fasiq), celui qui étudie le soufisme et n’étudie pas la jurisprudence est un hérétique (zindiq), celui qui allie les deux atteint la vérité. » (rapporté par le spécialiste du hadith Ahmad Zarruq, par le spécialiste du hadith ‘Ali ibn Ahmad al-‘Adawi dans le tome 2 de ses œuvres, par al-Hafiz ‘Ali al-Qari al-Harawi et d’autres) Il est connu que l’imâm Shafi’î avait l’habitude de tenir compagnie à de nombreux soufis. Il a déclaré : « J’ai accompagné les soufis et j’ai appris d’eux trois sciences : (…) comment parler, comment se comporter avec les gens avec indulgence et avec un cœur doux (…) et ils (…) me guidèrent sur la Voie du soufisme. » (cité par ‘Ijluni dans son Kashf al-Khafa). L’imâm Ahmad Ibn Hanbal, quant à lui, a exhorté son fils à fréquenter les soufis : « O mon fils, tu dois t’asseoir avec les soufis, parce qu’ils sont comme une fontaine de science et ils gardent le souvenir (dhikr) de Dieu dans leur cœur. Ils sont les ascètes et ils ont un pouvoir spirituel très fort. » (tiré du Tanwir al-Qulub). Les savants ayant reconnu et pratiqué le soufisme ne se limitent pas aux quatre fondateurs d’école et il serait difficile d’établir une liste exhaustive. Pour mémoire, il est possible de citer l’imâm Nawawî qui suivait la guidance du cheikh Zakarchi, As-Souyouti et Ibn Hajar al-Haytami qui étaient affiliés à la confrérie Shadhiliyya, ‘Izz-din Abdes-Salam (surnommé Sultan al-‘Ulemas), Abd al-Ghani al-Nabulusi, cheikh Ahmad al-Sirhindi, Ibn Rajab, Ibn Qayyim al-Jawziyya, Ibn Taymiyya (tous les trois affiliés à la confrérie Qadiriyya), Taqi al-Din al-Subki etc…Plus proches de nous, on peut citer cheikh ‘Ulaysh al-Kebir, cheikh Muhammad Zaki, cheikh Abdel-Halim Mahmoud, cheikh Mahmoud al-Rankusi, cheikh Said Ramadan al-Bouti etc…Contrairement à une idée répandue aujourd’hui chez beaucoup de musulmans, la plupart des savants musulmans ont connu et pratiqué le soufisme au cours des siècles. Pour eux, l’aspect intérieur et l’aspect extérieur de la religion sont indissociables. La pratique intérieure vient en fait féconder la pratique extérieure en apportant une dimension supplémentaire et en en approfondissant le contenu. Ainsi l’imâm Abû Hâmid Al-Ghazâlî dans son œuvre magistrale prend appui sur son vécu de soufi pour entamer une revivification des sciences religieuses dans leur ensemble. Les avis donnés au sujet du soufisme par les quatre imâms fondateurs d’école juridique sont connus et établissent clairement le rôle du soufisme comme science islamique à part entière et de première importance. On rapporte que l’imâm Abû Hanîfa a dit : « S’il n’y avait pas eu ces deux ans, j’aurais péri. (…) Pendant deux ans, j’ai été le compagnon de Sayyidina Ja’far as-Sadiq et j’ai acquis la science spirituelle qui a fait de moi un Connaissant (‘arif) de la Voie. » (citation tirée de Duur al-Mukhtar). L’imâm Mâlik est l’auteur d’une phrase particulièrement remarquable sur la place de la science spirituelle en islam : « Celui qui étudie la jurisprudence (tafaqaha) et n’étudie pas le soufisme (tasawwuf) est un pervers (fasiq), celui qui étudie le soufisme et n’étudie pas la jurisprudence est un hérétique (zindiq), c

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