Les confréries ont permis à cette pratique de perdurer, de prospérer et de créer un véritable fonds culturel musulman, poétique et musical.

Le Sama’

Les confréries ont permis à cette pratique de perdurer, de prospérer et de créer un véritable fonds culturel musulman, poétique et musical.

Ce qui est chanté pendant ces séances de Sama’ ce sont des Qassaïd (pluriel de Qassaïda). La Qassaïda arabe était à l’origine un chant d’éloge dédié à une tribu ou à une personne qu’on désirait honorer.

Avec l’Islam, est apparue une variante de chants décrivant la vie exemplaire du Prophète Muhammad (paix et salut sur lui), de ses Compagnons et des Saints qui les ont suivis.

Certaines Qassaïd sont liées à des moments historiques de l’Islam, comme l’Emigration du Prophète Muhammad (paix et salut sur lui) à Médine (l’Hégire).

La pratique du Sama’ est historiquement liée aux milieux soufis. Ces derniers le considèrent comme étant une pratique fondée sur un modèle prophétique et attestée dès les premières temps de l’Islam.

Les confréries ont permis à cette pratique de perdurer, de prospérer et de créer un véritable fonds culturel musulman, poétique et musical.

L’enseignement du Sama’ se transmet principalement au cours des assemblées spirituelles dans les Zawiyas (lieux de rencontre des soufis). Ces chants sont également omniprésents lors de nombreuses fêtes religieuses telles que la commémoration de la naissance du Prophète Muhammad.Le Sama’ est une pratique spirituelle qui consiste à chanter et écouter des chants sacrés. En arabe, le mot Sama’ fait référence à l’ouïe.

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