S’il y a quelque chose que l’homme peut faire avec un minimum d’effort et qui peut lui rapporter un bien incommensurable ou un mal incommensurable, c’est de parler. S’il y a un organe chez l’homme qui représente une énorme disproportion entre sa force et la portée de ses actions c’est la langue.
La tradition musulmane donne aux mots, éléments régulateurs des rapports humains et d’expression, une dimension normative qui requiert à la langue un statut particulier parmi les organes.
En ce sens, la langue en tant qu’organe de la parole, est soumise à un certain nombre de règles d’ordre éthique qui ressortissent aussi, et en général, du domaine des obligations. Ainsi si le musulman est tenu sur le plan rituel de satisfaire à un certain nombre de prescriptions comme l’observance de la prière, du jeûne, de l’aumône légale, etc, il doit également sur le plan moral respecter un certain nombre de principes comme le fait de dire la vérité, d’être sincère, d’avoir une bonne intention, de ne pas mentir, de ne pas calomnier, de ne pas faire de faux serments, etc.
Plusieurs paroles du Prophète ? sur lui la grâce et la paix ? illustrent cet intérêt que la tradition accorde au bon usage de la langue et des mots. Les dégâts causés par la langue (les mots, la parole) sont énormes, rien ne peut être plus salutaire que sa retenue. Ainsi l’islam vante les mérites du silence et insiste sur son importance. On rapporte d’après la tradition que : « le silence est une sagesse mais rare sont ceux qui le pratiquent ».
Le Prophète(PSL) a dit : « la foi d’un serviteur n’acquiert la droiture que si son cœur est droit et le cœur ne peut acquérir la droiture que si la langue est droite ».
Sachant que le capital du croyant est son temps, les instants de sa vie sont précieux et passent sans retour, le Prophète(PSL) a dit : « un des signes de perfection de la foi chez l’individu c’est l’abondon de ce qui ne le regarde pas ». Parler de ce qui ne nous regarde pas c’est dire ce qui peut être délaissé, et ce, bien que cela ne soit pas un péché, ni un mal présent ou futur ; et plus grave encore c’est perdre son temps et faire perdre à son temps à son interlocuteur.
S’il y a quelque chose que l’homme peut faire avec un minimum d’effort et qui peut lui rapporter un bien incommensurable ou un mal incommensurable, c’est de parler. S’il y a un organe chez l’homme qui représente une énorme disproportion entre sa force et la portée de ses actions c’est la langue.
La tradition musulmane donne aux mots, éléments régulateurs des rapports humains et d’expression, une dimension normative qui requiert à la langue un statut particulier parmi les organes. En ce sens, la langue en tant qu’organe de la parole, est soumise à un certain nombre de règles d’ordre éthique qui ressortissent aussi, et en général, du domaine des obligations. Ainsi si le musulman est tenu sur le plan rituel de satisfaire à un certain nombre de prescriptions comme l’observance de la prière, du jeûne, de l’aumône légale, etc, il doit également sur le plan moral respecter un certain nombre de principes comme le fait de dire la vérité, d’être sincère, d’avoir une bonne intention, de ne pas mentir, de ne pas calomnier, de ne pas faire de faux serments, etc.
Plusieurs paroles du Prophète ? sur lui la grâce et la paix ? illustrent cet intérêt que la tradition accorde au bon usage de la langue et des mots. Les dégâts causés par la langue (les mots, la parole) sont énormes, rien ne peut être plus salutaire que sa retenue. Ainsi l’islam vante les mérites du silence et insiste sur son importance. On rapporte d’après la tradition que : « le silence est une sagesse mais rare sont ceux qui le pratiquent ».
Le Prophète(PSL) a dit : « la foi d’un serviteur n’acquiert la droiture que si son cœur est droit et le cœur ne peut acquérir la droiture que si la langue est droite ».
Sachant que le capital du croyant est son temps, les instants de sa vie sont précieux et passent sans retour, le Prophète(PSL) a dit : « un des signes de perfection de la foi chez l’individu c’est l’abondon de ce qui ne le regarde pas ». Parler de ce qui ne nous regarde pas c’est dire ce qui peut être délaissé, et ce, bien que cela ne soit pas un péché, ni un mal présent ou futur ; et plus grave encore c’est perdre son temps et faire perdre à son temps à son interlocuteur.