Le fait de rendre le mal pour le mal, ne peut venir que du fait que nous avons ressenti un offense, or ce qui offense et ce sent offense chez les gens c'est l'égo. Ainsi il est rapporté dans les deux Recueils Authentiques, qu'un arabe bédouin avait tiré le manteau du Prophète - que Dieu lui accorde la grâce et la paix ? si brutalement que son col a marqué le cou de l'Envoyé d'Allah ? que Dieu lui accorde la grâce et la paix ? puis il lui a dit : « ô Muhammad ! Ordonne qu'on me donne de l'argent d'Allah qui est dans tes mains ».

Le bon comportement

Le fait de rendre le mal pour le mal, ne peut venir que du fait que nous avons ressenti un offense, or ce qui offense et ce sent offense chez les gens c’est l’égo. Ainsi il est rapporté dans les deux Recueils Authentiques, qu’un arabe bédouin avait tiré le manteau du Prophète – que Dieu lui accorde la grâce et la paix ? si brutalement que son col a marqué le cou de l’Envoyé d’Allah ? que Dieu lui accorde la grâce et la paix ? puis il lui a dit : « ô Muhammad ! Ordonne qu’on me donne de l’argent d’Allah qui est dans tes mains ».

L’Envoyé d’Allah ? que Dieu lui accorde la grâce et la paix – se retourna, puis sourit et ordonna qu’on lui en donne.

De même lorsque les gens de son peuple lui causaient une gêne, il (SAWS) disait : « Mon Dieu ! Pardonne aux gens de mon peuple car ils ne savent pas. »

L’imam Abou Hanifa était réputé pour sa grandeur d’âme, on rapporte à ce sujet le récit suivant:

 » Abou Hanifa avait comme voisin, un jeune homme touché par l’alcool, qui organisait chaque nuit une beuverie avec ses autres compagnons, dans le même état que lui. Ces derniers chantaient, dansaient, et s’enivraient durant la nuit sans se soucier du bon comportement à adopter avec son voisin.

l’imam Abou Hanifa était très gêné par le comportement de son voisin et des ses amis, à tel point que l’imam apprit par coeur les paroles de ce que chantaient son voisin et de ses amis, tellement la situation se prolongeait.

Un jour Abou Hanifa n’entendit pas la voix de son voisin et de ses amis de bouteille, il en fut intrigué et lorsqu’il se renseigna il apprit que son voisin et les amis du voisin ont été arrêtés la veille en état d’ébriété, par les forces de l’ordre, et ils furent emprisonnés.

Abou Hanifa dit alors à ses compagnons: » Allons faire libérer notre voisin, car le droit du voisin est un devoir pour nous et Gabriel(AS) l’a recommandé au Messager d’Allah (SAWS)
Il alla suivi par certains de ses élèves, voir l’émir de la ville.

Lorsque l’émir l’apercut, il se leva de son siège, et il fit plein d’égard à l’Imam, et il lui dit: » Qu’est ce qui t’ammene o sheikh? »

L’imam de dire: » Je suis venu pour mon voisin qui a été arrêté hier par les policiers, je suis venu te demander de le liberer et je me charge de racheter sa faute »

L’émir répondit: » Je lui rend la liberté ainsi qu’à ses compagnons » et Abou Hanifa le remercia vivement.

L’ordre fut donné au responsable de la prison de les libérer et il fut ainsi, ensuite ils ont été ammené, devant l’émir.

L’émir leur dit: » Je vous ai libérés, par consideration pour mon maitre Abou Hanifa! Remerciez le et invoquez Allah en sa faveur » Et c’est ce qu’ils firent.

Une fois dehors, Abou Hanifa prit son voisin par la main et lui dit: » T’avons nous abandonner ô jeune homme? »

Il lui répondit: « Non maitre! A partir d’aujourd’hui tu ne me verras plus te causer préjudice »

Abou Hanifa prit alors 10 dinars et les donna au jeune homme et lui dit: » Aide de toi de cet argent pour compenser ce que tu as perdu lors de ton emprisonnement; n’oublies pas, si tu as besoin de quoi que se soit, n’hésites pas à faire appel à nous, et n’aies aucune pudeur à ce sujet »

Le jeune voisin embrassa la tête de l’imam et rentra chez lui.

On le vit ensuite fréquenter avec assiduité les cours d’Abou Hanifa jusqu’à ce qu’il devint un des plus grand jurisconsultes les plus en vue de Koufa »

Ibn Qudâma rapporte:

De son côté, Uways al-Qarani disait aux enfants qui lui lançaient des pierres : « ô mes frères ! S’il le faut et qu’il ne peut en être autrement, jetez sur moi des cailloux sans blesser mon pied et m’empêcher de prier. »

De même, Ibrâhîm ibn Adham était sorti dans le désert où il a croisé un soldat qui lui demanda où se trouvaient les agglomérations. Sidi Ibrâhîm lui indiqua un cimetière. Le soldat lui porta alors un coup à la tête et le blessa. Lorsqu’il sut que c’était Sidi Ibrâhîm, il se mit à embrasser sa main et son pied. Mais Sidi Ibrâhîm a dit ensuite : lorsqu’il a frappé ma tête, j’ai demandé à Allah de lui accorder le Paradis, parce que je savais que je serais récompensé pour les coups que j’ai reçu. Aussi, je n’ai pas voulu que ma part à son égard soit le bien et que la sienne à mon égard soit le mal.

Le cheikh adDarqawi rapporte dans ces lettres:

« Les fruits des habitants du tafilalet ne donnait rien de bon. Ces gens lorsqu’ils se trouvèrent au Hedjaz ? pour le pèlerinage, je crois – eurent alors une grande ide. Ils se dirent : « Nos fruits ne donnent rien de bon. L’unique solution consiste a prendre un noble d’ici qui fera office de greffe pour nos fruits, notre pays et nous-mêmes. » Il furent alors tous d’avis d’aller trouver un noble de la région-qu’ALLAH soit satisfait des nobles et qu’il nous accorde leur amour. Ils demandèrent alors à l’un d’entre eux, s’ils voulaient bien leurs confier l’un de ses fils, ce qu’il fit après la sélection suivante. Il appela l’un d’entre eux et lui posa la question suivante : «  Celui qui fait preuve de bonté envers toi, quel comportement adoptes tu à son égard ?

Son fils répondit : «  Je lui rends la pareille ». Puis le père dit : « Et celui qui se comporte mal à ton égard ? » Il répondit : « Je lui rend également la pareille. ». Le père le renvoya alors et appela son frère, qui fit les mêmes réponses. Puis il en appela un autre qui fit encore les mêmes réponses que ses frères, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’arrive le plus jeune des frères. Le père réitéra sa question : « Celui qui fait preuve de bonté envers toi, quel comportement adoptes tu a son égard ? »

Je lui rends la pareille, répondit le benjamin.

Et celui qui se comporte mal envers toi ?

Je fais preuve de bonté a son égard.

Comment cela ? Il se comporte mal avec toi et toi tu agis bien avec lui ?

Oui confirma le benjamin, je fais preuve de bonté et lui de méchanceté, jusqu’à ce que mon comportement ait raison du sien.

Le père leur confia alors le plus jeune de ses fils en priant pour lui et pour eux. Cette idée qu’ils avaient eue leur fut d’un profit extraordinaire. En effet ALLAH (SWT) améliora grâce à ce noble la situation de cette région et de ses habitants. »

Le cheikh Darqawi poursuit :

« Ce qu’on trouve a la base de cette histoire, c’est l’amour du Prophète (SAWS). C’est par l’amour du Prophète(SAWS) que le noble en question devint tel qu’il était : les gens se comportaient mal envers lui, mais lui ne leur rendait que le bien, si bien que sa bonté finissait par avoir raison de leur mauvais comportement.

C’est ainsi qu’on domine l’âme, qu’on devient noble et qu’on acquiert les qualités les plus excellentes. Parmi les descendants de ce noble, il y eut de nombreux Saints, tandis que d’autres furent des savants, des chefs ou encore des héros, à l’instar des Compagnons. »
Le fait de rendre le mal pour le mal, ne peut venir que du fait que nous avons ressenti un offense, or ce qui offense et ce sent offense chez les gens c’est l’égo. Ainsi il est rapporté dans les deux Recueils Authentiques, qu’un arabe bédouin avait tiré le manteau du Prophète – que Dieu lui accorde la grâce et la paix ? si brutalement que son col a marqué le cou de l’Envoyé d’Allah ? que Dieu lui accorde la grâce et la paix ? puis il lui a dit : « ô Muhammad ! Ordonne qu’on me donne de l’argent d’Allah qui est dans tes mains ».

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