« L’amour c’est l’inclination des coeurs », disait joliment Junayd. L’état spirituel de l’homme est en effet semblable à l’objet sur lequel il porte son amour; l’amour pour le monde, conduit au monde, l’amour pour Dieu, conduit à Dieu…c’est une vérité majeure et universelle!
Nous donnons quelques autres définitions, rapportées, en leur temps, par Kalabadhi : « L’amour, c’est donner la préférence à Celui que tu aimes, sur ce que tu aimes.
« L’amour est la source de la vie, comme les grains sont l’origine des plantes » (Hajwiri. Les traces sensibles des étapes de la voie spirituelle sont vouées à l’effacement, à l’oubli; ne reste que l’amour, « fondement et principe » du cheminement vers Dieu »L’amour c’est l’inclination des coeurs », disait joliment Junayd. L’état spirituel de l’homme est en effet semblable à l’objet sur lequel il porte son amour; l’amour pour le monde, conduit au monde, l’amour pour Dieu, conduit à Dieu…c’est une vérité majeure et universelle!
Nous donnons quelques autres définitions, rapportées, en leur temps, par Kalabadhi : « L’amour, c’est donner la préférence à Celui que tu aimes, sur ce que tu aimes. » L’amour est alors pur, sans partage, sans motif, ni sousci. L’amoureux spirituel perd la vue qu’il portait jusque-là sur lui-même et sur le monde: « L’amour m’a privé de la vue, sauf pour Le regarder » a-t-on dit. Perdre la vue est ici synonyme de « perdre la vie », apparente et éphèmère. Ou encore: « L’amant aime à s’énéantir dans cette cécité, imbu de sa pauvreté » (Jilali); imbu de son impuissance existentielle et de l’indigence de son amour, face à l’infinie grandeur de l’Amour divin. L’amour est en effet un pur dont de Dieu, le bien le plus précieux, qu’on ne peut acquérir par l’effeot ou acheter.
« L’amour est la source de la vie, comme les grains sont l’origine des plantes » (Hajwiri. Les traces sensibles des étapes de la voie spirituelle sont vouées à l’effacement, à l’oubli; ne reste que l’amour, « fondement et principe » du cheminement vers Dieu » L’amour est alors pur, sans partage, sans motif, ni sousci. L’amoureux spirituel perd la vue qu’il portait jusque-là sur lui-même et sur le monde: « L’amour m’a privé de la vue, sauf pour Le regarder » a-t-on dit. Perdre la vue est ici synonyme de « perdre la vie », apparente et éphèmère. Ou encore: « L’amant aime à s’énéantir dans cette cécité, imbu de sa pauvreté » (Jilali); imbu de son impuissance existentielle et de l’indigence de son amour, face à l’infinie grandeur de l’Amour divin. L’amour est en effet un pur dont de Dieu, le bien le plus précieux, qu’on ne peut acquérir par l’effeot ou acheter.