Dans son commentaire des Hikam, Ibn 'Ajîba dit que l'âme, le cœur, l'esprit, le secret sont une seule et même chose, ajoutant qu'il s'agit simplement d'une question de degré de purification. Si cette entité centrale de l'homme n'est pas purifiée, elle reste opaque, obscure, tout occupée des choses de ce monde. Lorsque, ensuite, l'âme est progressivement purifiée, qu'elle devient réellement le cœur, alors elle peut prendre des orientations multiples et est capable de discerner entre différentes tendances.

La notion de cœur chez le soufi

Dans son commentaire des Hikam, Ibn ‘Ajîba dit que l’âme, le cœur, l’esprit, le secret sont une seule et même chose, ajoutant qu’il s’agit simplement d’une question de degré de purification. Si cette entité centrale de l’homme n’est pas purifiée, elle reste opaque, obscure, tout occupée des choses de ce monde. Lorsque, ensuite, l’âme est progressivement purifiée, qu’elle devient réellement le cœur, alors elle peut prendre des orientations multiples et est capable de discerner entre différentes tendances.

Si la purification est approfondie, elle devient l’esprit : en arabe, le mot équivalent est Ruh, qui signifie « apaisement, pacification ». Dans ce cas, l’esprit s’identifie au cœur qui a trouvé son orientation. A un degré encore plus élevé de transparence, la pointe de l’esprit peut enfin entrer en contact avec le divin : cette entité touche alors au secret. Le cœur, en arabe, se dit qalb : il désigne l’être intérieur. Il a également le sens d’une entité capable de prendre des orientations diverses et peut donc être plus ou moins convenablement orienté ? soit dans le sens où il reçoit des lumières qu’il diffuse à son tour, soit dans celui où il reçoit des influences négatives. Ainsi est-il comme le symbole de la coupe dans laquelle est versé le vin de l’ivresse spirituelle : le disciple représente le réceptacle ; le maître, ou guide, est l’échanson qui verse une certaine influence dans le cœur du disciple. Ainsi le cœur peut-il être conçu comme un espace, une forme ? on a fait en effet précédemment allusion au symbolisme de la coupe et du vin. En réalité, le cœur n’est pas un objet : on ne se pose à son propos ni la question du « Où ? » ni celle du « Comment ? ». Le cœur est le secret lui-même. Comment comparerions-nous ce même cœur à un lieu, puisqu’il contient Dieu « tout entier » ? Rien ne peut délimiter l’infini, à moins que le cœur ne soit l’infini lui-même.Dans son commentaire des Hikam, Ibn ‘Ajîba dit que l’âme, le cœur, l’esprit, le secret sont une seule et même chose, ajoutant qu’il s’agit simplement d’une question de degré de purification. Si cette entité centrale de l’homme n’est pas purifiée, elle reste opaque, obscure, tout occupée des choses de ce monde. Lorsque, ensuite, l’âme est progressivement purifiée, qu’elle devient réellement le cœur, alors elle peut prendre des orientations multiples et est capable de discerner entre différentes tendances. Si la purification est approfondie, elle devient l’esprit : en arabe, le mot équivalent est Ruh, qui signifie « apaisement, pacification ». Dans ce cas, l’esprit s’identifie au cœur qui a trouvé son orientation. A un degré encore plus élevé de transparence, la pointe de l’esprit peut enfin entrer en contact avec le divin : cette entité touche alors au secret. Le cœur, en arabe, se dit qalb : il désigne l’être intérieur. Il a également le sens d’une entité capable de prendre des orientations diverses et peut donc être plus ou moins convenablement orienté ? soit dans le sens où il reçoit des lumières qu’il diffuse à son tour, soit dans celui où il reçoit des influences négatives. Ainsi est-il comme le symbole de la coupe dans laquelle est versé le vin de l’ivresse spirituelle : le disciple représente le réceptacle ; le maître, ou guide, est l’échanson qui verse une certaine influence dans le cœur du disciple. Ainsi le cœur peut-il être conçu comme un espace, une forme ? on a fait en effet précédemment allusion au symbolisme de la coupe et du vin. En réalité, le cœur n’est pas un objet : on ne se pose à son propos ni la question du « Où ? » ni celle du « Comment ? ». Le cœur est le secret lui-même. Comment comparerions-nous ce même cœur à un lieu, puisqu’il contient Dieu « tout entier » ? Rien ne peut délimiter l’infini, à moins que le cœur ne soit l’infini lui-même.

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