« Certes, pour les Saints de Dieu, point de crainte ni d’affliction. » (Coran, Sourate 10, verset 63)
Le chagrin, l’affliction sont l’effet des résidus de notre passé, des traces laissées par des événements vécus douloureusement. Nous voudrions qu’ils ne soient jamais arrivés, nous les refusons, les rejetons en essayant de les oublier sans y parvenir. C’est une sorte de révolte imperceptible de notre ego envers un passé qui a été voulu par Dieu, une révolte inconsciente contre la volonté divine.
La peur ou la crainte sont des effets psychiques anticipés sur des événements futurs que nous désirons ou refusons. Nous voudrions avoir la sécurité sinon la maîtrise du futur. Désirs de notre ego de s’approprier ce qui lui semble le bien ou d’écarter ce qui lui semble le mal. La peur est la conscience de notre ego de l’incertitude de ses calculs. Or tout vient de Dieu et de ses décrets et rien n’est prévisible. Ne voyons-nous pas que notre imagination nous présente toujours des scénarios futurs tels qu’ils n’arrivent jamais comme nous les avons imaginés ?
Soulagé du passé et de ses chagrins, confiant dans l’avenir, voilà l’état du Saint rapproché de Dieu. Ni dans le ressassement, ni dans l’attente, le Saint vit le présent qui est la seule réalité psychique, passé et futur n’étant que des projections mentales egotiques ou sataniques. Voilà pourquoi le Saint est apaisé. Cette paix, cette sérénité est le fruit de la pratique du Dhikr. Dieu ne dit-il pas dans le Coran : « Ce n’est qu’avec le Dhikr (le rappel) d’Allah que les coeurs s’apaisent » (Coran, Sourate 13, verset 28). Le Dhikr maintient l’invocateur dans la proximité divine, dans la présence divine, dans le présent. Sont balayées progressivement par le Dhikr les résidus du passé et les anticipations sur le futur, sont déposées toutes les charges qui pèsent sur le coeur et ne reste que l’entretien intime avec Dieu par la répétition du Dhikr.
Voilà pourquoi les Saints de Dieu n’ont ni peur, ni chagrin. Ils réalisent dans leur coeur ce que nous avons essayé d’expliquer par la raison. »Certes, pour les Saints de Dieu, point de crainte ni d’affliction. » (Coran, Sourate 10, verset 63)
La soumission à Dieu (islam) est d’accepter tout ce qui vient de Dieu, c’est-à-dire tout, donc notre passé. Le Dhikr permet cette acceptation en accueillant les décrets divins avec soumission, il allège peines et chagrins et peut les transmuter en joie.
La peur ou la crainte sont des effets psychiques anticipés sur des événements futurs que nous désirons ou refusons. Nous voudrions avoir la sécurité sinon la maîtrise du futur. Désirs de notre ego de s’approprier ce qui lui semble le bien ou d’écarter ce qui lui semble le mal. La peur est la conscience de notre ego de l’incertitude de ses calculs. Or tout vient de Dieu et de ses décrets et rien n’est prévisible. Ne voyons-nous pas que notre imagination nous présente toujours des scénarios futurs tels qu’ils n’arrivent jamais comme nous les avons imaginés ?
Soulagé du passé et de ses chagrins, confiant dans l’avenir, voilà l’état du Saint rapproché de Dieu. Ni dans le ressassement, ni dans l’attente, le Saint vit le présent qui est la seule réalité psychique, passé et futur n’étant que des projections mentales egotiques ou sataniques. Voilà pourquoi le Saint est apaisé. Cette paix, cette sérénité est le fruit de la pratique du Dhikr. Dieu ne dit-il pas dans le Coran : « Ce n’est qu’avec le Dhikr (le rappel) d’Allah que les coeurs s’apaisent » (Coran, Sourate 13, verset 28). Le Dhikr maintient l’invocateur dans la proximité divine, dans la présence divine, dans le présent. Sont balayées progressivement par le Dhikr les résidus du passé et les anticipations sur le futur, sont déposées toutes les charges qui pèsent sur le coeur et ne reste que l’entretien intime avec Dieu par la répétition du Dhikr.
Voilà pourquoi les Saints de Dieu n’ont ni peur, ni chagrin. Ils réalisent dans leur coeur ce que nous avons essayé d’expliquer par la raison. La soumission à Dieu (islam) est d’accepter tout ce qui vient de Dieu, c’est-à-dire tout, donc notre passé. Le Dhikr permet cette acceptation en accueillant les décrets divins avec soumission, il allège peines et chagrins et peut les transmuter en joie.