Les Arabes de l'époque avaient coutume de confier leurs enfants à des nourrices habitants à la compagne, où la nature était restée vierge et où la langue arabe était parlée avec éloquence et perfection. Ainsi, les Quoraychites attendaient l'arrivée des nourrices de la tribu de Banou Sa`d Ibn Bakr, connuent pour ce métier et surtout pour fiabilité.

Allaitement du prophète (PSL)

Les Arabes de l’époque avaient coutume de confier leurs enfants à des nourrices habitants à la compagne, où la nature était restée vierge et où la langue arabe était parlée avec éloquence et perfection. Ainsi, les Quoraychites attendaient l’arrivée des nourrices de la tribu de Banou Sa`d Ibn Bakr, connuent pour ce métier et surtout pour fiabilité.

Avant l’arrivée de ces dames Notre sainte Amina confia le Prophète (PSL) à Thuwaybah, la servante de l’oncle du Prophète, Abou Lahab, pour l’allaiter. Les nourrices de la tribu de Banou Sa`d Ibn Bakr arrivèrent et parmi elles, il y avait Halimah As-Sa`diyyah, accompagnée de son mari Al-Harith Ibn Abd Al-Uzzâ et de son nourrisson

La faiblesse et la pauvreté se voyaient sur notre Mère Halimah, si bien qu’aucune mère ne la choisit pour allaiter son bébé. Par ailleurs, aucune nourrice ne souhaita prendre un orphelin, cas du Prophète (PSL). Dans ce métier, les nourrices ne demander pas de salaire, mais on s’attendaient à la générosité du père. Le Prophète (PSL) était ainsi sans nourrice et notre Mère Halimah sans nourrisson. Ne voulant pas rentrer les mains vides, elle décida de prendre ce bébé orphelin. Elle ne savait pas qu’elle portait l’être le plus cher et la Miséricorde de Dieu pour l’univers. Mais les signes de la bénédiction ne tardèrent pas à se manifester chez la nourrice.

Sur le chemin de retour, son ânesse qui, jusque-là, était faible, avançait maintenant d’un pas énergique et rapide; sa chamelle qui était fragile vit son pis s’emplir; et le bébé de Halimah cessa de pleurer car, son lait allait désormais être abondant et le rassasier. Les autres nourrices de Banou Sa`d Ibn Bakr, ne cessèrent de s’étonner de cette prospérité soudaine : « Est-ce bien cette ânesse sur laquelle elle était venue ? Est-ce là la chamelle avec laquelle elle était arrivée ?! » Sans doute qu’il y avait quelque chose derrière cela.

Plusieurs autres signes de bénédictions et d’élection divine englobées le foyer de notre Mère Halima. A titre d’exemple ses brebis sortaient paître et revenaient avec des pis emplis de lait et des panses bien rassasiées. Ainsi chacun de ses voisins emmenait son troupeau pour paître là où notre Mère Halimah envoyait ses moutons, mais nul ne repartait avec la même aisance. Le cœur de Halimah ne cessa de s’attacher à cet orphelin béni et le combla de sa tendresse.

Les jours s’écoulèrent et le moment arriva pour rendre le Prophète à sa famille. Notre Mère Halimah se dirigea vers la Mecque, d’un pas lourd et hésitant. Combien il lui était difficile de se séparer de son enfant de lait. Effectivement, l’insistance de notre Mère Halimah pour ramener le bébé avec elle; ne laissa presque pas de choix à la mère. Notre mère Halimah retourna chez elle, comblée de joie, accompagnée de cet enfant béni à qui elle continua à accorder tous ses soins

Un jour, Halimah fut bouleversée en voyant son fils Abd Allah accourir vers elle et s’écrier : « Maman ! Sauve mon frère Qurayshite ! ! Deux hommes vêtus de blanc sont venus, l’ont allongé par terre et lui ont fendu la poitrine. Ils en ont sorti quelque chose qu’ils ont jeté loin d’eux. »

Sous le choc, effrayée, Halimah accourut vers le lieu où jouaient les enfants. Elle vit son visage tout pâle et l’interrogea sur ce qui lui était arrivé. Lorsqu’il lui raconta l’incident, elle prit peur que des djinns l’aient atteint par quelque mal et raconta cet événement à son mari. Il lui conseilla alors de retourner l’enfant chez les siens avant qu’un malheur ne se produise ou que les conséquences de cet événement ne se manifestent sur lui.

Notre mère Halimah retourna à la Mecque, ce qui n’était pas sans surprendre Aminah : « N’avait-elle pas tant insisté pour garder l’enfant ? Que s’est-il passé au juste ?! » Notre Halimah lui raconta les faits. Mais cela ne troubla guère notr màre Aminah. En revanche, elle la rassura disant : «Mon fils que voici est promis à un grand avenir. Les djinns n’ont guère le pouvoir de lui nuire. Lorsque j’étais enceinte, je vis en songe des choses grandioses… Un jour que j’était enceinte une voie du ciel m’a dit tu aura un fils appelle le Mohammed, quand tu le netterra en ce monde dis Au non de l’Unique dieu je te protège de tous les maudis Satan» Une fois de plus, Halimah le prit et rentra chez elle. Il resta avec elle jusqu’à ses cinq ans. Elle le retourna alors à sa mère; le petit garçon s’exprimait déjà dans une langue riche et éloquente

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